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Les ateliers symptothermie

Les ateliers symptothermie

 

Les ateliers d'accompagnement

Atelier individuel apprentissage de la méthode Sensiplan comme outil de contraception :
Je vous accompagne individuellement pendant 4 cycles, à raison de 4 ateliers de 2h (toutes les 3-4 semaines). Entre chaque rendez-vous, vous avez le temps d'intégrer la théorie mais surtout de pratiquer la méthode sur votre propre cycle et d'apprendre à l'observer. Vous êtes ensuite autonome et en confiance pour pratiquer seul-e, sans risque d'erreur. Nous ferons ensuite un point au bout de 3 mois (gratuit), pour voir si tout va bien (entre les deux je reste joignable par email/téléphone si besoin).
Je vous transmets, au cours des ateliers, des fiches résumées pour ne pas oublier les points essentiels.

 

•Atelier individuel apprentissage de la méthode Sensiplan pour favoriser une grossesse, ou pendant l'allaitement ou la ménopause :
Ce sont des règles spécifiques qui s’appliquent à ces périodes de transitions. Nous nous verrons entre 1 atelier de 2heures (+ si besoin). 

Atelier individuel sur mesure  selon tes besoins et envies :
1 ateliers de 2heures
-Révisions : revoir les règles de la symtothermie si tu as fait une pause un certain temps par exemple,
-Atelier individuel santé naturelle : accompagner le cycle avec les plantes (et compléments alimentaires) sur différents thèmes : syndrome pré menstruel, cycles irréguliers, SOPK, l'endométriose, la fertilité... 
-Empowerment ou/et Santé sexuelle : anatomie de l'appareil génital femelle et mâle, physiologie du cycle menstruel, les hormones sexuelles, les différents moyens de contraceptions (dont les contraception dites "masculines" ou thermiques), prévention infections sexuellement transmissibles (IST) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) (de quoi s'agit-il, comment se protéger, les traitements, idées reçus, comment et ou se faire dépister, le traitement d'urgence en cas de rapport à risques, la PrEP...), la notion de consentement (et ≠ avec la réponse physique), l’origine embryonnaire commune du pénis et du clitoris, la multitude de points de départs préférentiels qui mène à l’orgasme, point sur l'avortement et la contraception d'urgence...
Selon ce qui vous intéresse, je peux détailler un sujet en particulier. Par exemple, si vous avez un appareil génital mâle, je peux développer davantage votre physiologie et votre cycle (oui vous en avez un aussi !). Ou axer l'atelier en fonction de votre orientation sexuelle ou de votre non sexualité. Nous discutons avant l'atelier et je m'adapte à vos besoins ou aux limites que vous fixez. 

Atelier en groupe : même chose mais en groupe! ... Les dates dans la rubrique Agenda. Parfois dans un cadre associatif et gratuit. Possible aussi de faire du sur mesure sur demande.

Les ateliers sont inclusifs, ouverts à tou-te-s et nos discussions sont confidentielles. Nos rencontres sont aussi des moments d’échanges et il est essentiel pour moi de garantir un cadre bienveillant (écoute active, non jugement, respect). Vous pouvez venir s eul-e, avec un-e ami-e ou avec votre amoureux/amoureuse.

Instagram @liberaljane

Toutes les raisons sont bonnes :
• en savoir plus sur la méthode,
• maitriser votre contraception,
• pratiquer la symptothermie pour des raison écologique, religieuse, d’empowerment, ou de santé à cause des effets secondaires d’autres moyens de contraceptions,
• favoriser une grossesse,
• comprendre vos cycles et votre physiologie
• faire un cadeau à un-e ami-e, ou un adolescent-e de votre entourage (on pense souvent aux jeunes filles, mais il est temps d'être tou-te-s informés, de partager la charge contraceptive, de mieux nous connaitre...)

Le tarif de la formation ne doit pas être un obstacle, nous pouvons aussi faire un échange, ou trouver une solution. Je privilégie les ateliers en face en face (une personne ou en petit groupe), mais nous pouvons aussi travailler à distance (via zoom) si nécessaire. 

N’hésitez pas à me contacter et à poser vos questions.

Deux livres autour de la symptothermie - Sensiplan sont disponibles. Si je vous accompagne, ils ne sont pas indispensables, même s’ils peuvent être utile (pour faire plus d'exercices ou pour chercher une réponse à une question spécifique quelques mois après la formation...) : 
•Le manuel Naturel et fiable (19€) 
•Le Livre d’exercices Sensiplan (avec résumé des règles et corrections - 29€)
Ils sont disponibles sur le site de Sensiplan - l’association Belge Planning Familial Naturel, qui diffuse la méthode, avec un port gratuit si livraison en point relay (Relay Colis). Demandez-moi, j’ai souvent un petit stock qui évite de passer commande.

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Quelle est ton approche ?

J’utilise la méthode SENSIPLAN depuis 2013. J’ai commencé à m’y intéresser sérieusement lorsqu’une amie ma partagé son expérience. Auparavant, j’ai pris la pilule de nombreuses années, puis je suis passé au stérilet au cuivre (pour moi le compromis le moins toxique pour mon corps). J’avais de plus en plus envie de retirer ce stérilet, mais ne souhaitant pas d’enfants, je cherchais une alternative un maximum secure et sans prise d’hormones. 

Je me suis auto-formée à travers le livre de Josef Rötzer « L’art de vivre sa fertilité » et la méthode des indices combinés avec notamment le livre de Milène Clichy « Vivre sa fertilité naturellement ». 
Après quelques mois de pratique « bricolée », et la joie de découvrir le fonctionnement de mon corps, j’ai ressentie le besoin d’être accompagnée par une formatrice, pour être sûre de mes interprétations (et prendre toutes les précautions pour ne pas être enceinte). J’ai choisi Sensiplan et j’ai été formée par Claire Leroux, en banlieue parisienne. 

Instagram @hanakomimiko

J’ai souhaité devenir moi-même formatrice pour transmettre cette belle découverte. D’abord parce que c’est un outil concret très intéressant. Parce que j’aime les moments intimes, de sororités, que les ateliers permettent. Mais aussi parce que c’est un point de départ qui relie d’autres thématiques plus larges :

• Le rapport au corps,
• Le droit à l’information et la liberté de choix,
• L’accompagnement à la santé par les plantes (et autres méthodes de prévention) à travers la prise en compte globale des différentes facettes de l’humain (sociale, physique, psychique, spirituelle),
• La prévention en santé sexuelle (dont réductions des risques liées aux pratique sexuelles et usage de produits psychoactifs)
• La réflexion et la vigilance face à la récupération marchande des approches dites alternatives (notamment dans le domaine du soin),
• La diffusion d’une parole engagée et bienveillante autour des questions de genre, de sexualité, de féminisme, afin de contribuer à détricoter les idées reçues et les oppressions qui en découlent…

Les formations SENSIPLAN ne sont pas mon activité principale. En parallèle je suis herboriste (et parfois graphiste). J’anime également des ateliers autour de l’utilisation des plantes médicinales. Je travaille aussi pour une association nationale de lutte contre le VIH (santé sexuelle, réductions des risques liés à l'usage de produits psychoactifs ou/et à des pratiques sexuelles, et accompagnement).

J’ai un parcours qui s’entrecroise entre différents milieux militants et mon cheminement spirituel . 

Mon approche, dans tout ce que j’entreprends, se veut transparente, politique (dans le sens située et prenant en compte les rapports de dominations à l’intersection des concept de classe/race/genre) et en mouvement, avec au cœur de mes projets : l’émancipation, la quête de sens et de justice. 
Je suis portée par la soif d’apprendre, de confronter mes apprentissages au réel, de les faire évoluer, de les transmettre et d’échanger. L’exercice est périlleux, il s’agit de s’éloigner des interprétations dogmatiques, partisanes ou binaires, et de ne pas remplacer une injonction par une autre. Remettre de la nuance et de la complexité dans les approches, tout en les mettant en pratique en toute simplicité !  

En ce qui concerne mon rapport au soin, je l’inscris dans une approche intersectionnelle et inclusive, à travers la santé communautaire et la médecine intégrative, qui vise à allier le meilleur de la médecine dites conventionnelle / allopathique et le meilleur des médecines dites complémentaires/ douces / alternatives / holistiques. Ce sont simplement différentes méthodes qui n’interviennent pas au même moment ou sur les mêmes problématiques.

Tout n’est pas à jeter dans la médecine dites allopathique et tout n’est pas à prendre dans la médecine dites douce. Entre les deux extrêmes, il y a une multitudes d’interstices. On s’en rend bien compte sur le terrain.  
Peut-être serait-il temps de pouvoir disposer du plus d’outils possibles (pas seulement ceux avec lesquels nous sommes familiers), et d’ouvrir le champ des possibles. Ensuite chacun-es pourra se saisir pleinement de son autonomie et de sa liberté de choix, et choisir la ou les options qui conviennent le mieux à la situation donnée. 

Instagram @joosjebosch

J’aime aussi l’idée que nous sommes tou-tes-s potentiellement des passeur-se-s d’outils, de savoirs, d’expériences, qui vont ensuite se transformer et évoluer au contact de chacun-nes.  
Lorsque personne ne se place en détenteur absolu du savoir, c’est beaucoup plus porteur de changement pour nos communautés, et pour les personnes avec qui l'on chemine dans le cadre de formations ou de soins. 
Il s’agit de rester humble, de rester curieux et ouvert et d’accepter de faire évoluer ses pratiques et ses points de vues, en gardant une exigence critique.

Se reconnecter à son corps et à soi, est une démarche individuelle nécessaire mais qui m’intéresse surtout dans la perspective d’un va et vient pour se reconnecter aux autres et aux mondes. Pour retrouver du sens. Pour retrouver notre profondeur. Pas comme un moteur individualiste qui nous rendrait toujours plus producti-f-ve et exploitable, au service de la modernité marchande, mais comme un élan pour en sortir et proposer d’autres options radicalement différentes.

Est-ce que tu es contre la pilule ?

Non ! Être convaincu qu’une méthode est la meilleure pour soi-même à un moment donné est une chose, vouloir l’imposer en est une autre. La symptothermie est une super méthode mais elle ne convient pas forcément à tout le monde. La pilule reste parfois le meilleur compromis, pour tout un tas de raison, et nos choix contraceptifs peuvent évoluer au cours du temps, de nos modes de vies, de nos besoins. Personne ne sait mieux que vous ce dont vous avez besoin ! 

Instagram @nevhada

Nous devons garder la possibilité de prendre la pilule tout en questionnant cette option et ses conséquences (effets secondaires, pollution environnementale, dépendance au corps médical et à l’industrie pharmaceutique, contrôle des corps fertiles qui plus que jamais doit être disponibles non seulement aux désirs des hommes mais aussi comme main d’œuvre du système capitaliste). Si à l’origine la pilule était censée libérer le corps des femmes, ce n’est pas sans poser de questions. Il ne faut pas confondre le fait de soulever le débat et la stigmatisation des utilisateurs-trices de la pilule. Cela n’a rien à voir.   

Nous avons besoin d’avoir accès à l’information, et de connaitre toutes les possibilités qui s’offrent à nous, que ce soit en termes de contraception, d’avortement, d’aide à la conception, d’accouchement ou de suivi de grossesse. 
Aujourd’hui la parole se libère et les scandales de maltraitance
gynécologiques sont de plus en plus connus :
                 Rappelons-nous que nos corps nous appartiennent !
Exigeons d’être informé-e-s pour décider de manière éclairée et en
conscience de ce qui nous convient, et cela peu importe notre genre, notre classe, notre race, notre orientation sexuelle ou notre religion.  
Exigeons de pouvoir choisir librement, soit de prendre la pilule, soit de ne pas la prendre, d’avorter ou pas, d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant, d’accoucher à domicile ou à l’hôpital, d’avoir accès à la stérilisation si on le souhaite, etc… 
Exigeons que la recherche évolue pour proposer plus d’options fiables et sans effets secondaires, pour les femmes et pour les hommes ! Les femmes n’ont pas à porter seules la charge contraceptive : la recherche autour des contraceptions masculines est primordiale, ainsi que la sensibilisation sur les méthodes existantes . 

Instagram @liberaljane

Ce n’est plus possible de devoir attendre des années avant d’entendre parler de DIU (stérilet) en cuivre, ni de devoir se battre pour qu’un-e gynéco accepte de vous le poser, de se faire prescrire une pilule contraceptive sans connaitre les effets secondaires, sans même se voir proposer d’autres alternatives. Ou de se voir rire au nez lorsque l’on aborde la symptothermie, ou un non désir d’enfant.

Sans parler de la stérilisation, qui reste taboue en France. Plus de 20% des hommes ont recours à la vasectomie en Grande Bretagne, et au Québec un homme sur trois parmi les 45-64 ans / contre 0,8% en France . Pour les femmes en France, à peine plus de 4 % bénéficient d’une contraception définitive, contre plus de 36 % des Américaines et 33 % des Canadiennes. Pourtant la stérilisation est le premier contraceptif au niveau mondial, puisqu’il est utilisé par 19 % des femmes à travers la planète, contre 9 % pour la pilule.